lundi 27 décembre 2010

Loin des yeux, proche du coeur

Dans une semaine, maïn grand fils, tu rentres à la crèche.

Enfin les vacances, plus de pleurs, plus de hurlements, plus de couches pleines de merde, plus de culpabilité de te laisser pleurer pendant que je me délasse dans un bon bain chaud. Le chat va enfin retrouver SON canapé et le silence...

Et puis, sans explications, je fonds en larmes. Ce n'est plus moi qui t'accueillera à ton reveil de sieste. Ce n'est plus à moi que tu feras ces magnifiques sourires. C'est dans d'autres bras que tu boiras ton biberon. Ce n'est plus moi qui serai le centre de ta vie. Et tu n'as pas idée comme ça me bouleverse. Il y a des peurs stupides, comme celle que tu m'aimes moins, ou que tu ne me reconnaisses plus et il y a les peurs du changement, je ne serai pas toujours aux premières loges pour constater tes progrès quotidiens. Je le regrette mais je crois, qu'il est bon pour nous deux que nous commençions à vivre nos vies indépendament l'un de l'autre.
Je crois que ça m'arrache la bouche de le dire mais il est important que tu aimes d'autres personnes, que tu te fasses des amis, que tu fasses des découvertes et des rencontres.

Mais t'as plutôt intérêt maïn fils, une fois rentré à la maison, de ne regarder que moi, ne faire des bisous qu'à moi et tout raconter de ta journée rien qu'à moi. N'oublies jamais que ton ultra mère juive, sera toujours là pour t'attendre après une dure journée loin d'elle!