dimanche 17 juillet 2011

Calvaire

J'admire ta technique si particulière pour avancer, maïn fils. Un bras pour te tirer, l'autre pour ton équilibre, un orteil pour te pousser et la jambe pour te remettre en position initiale. Sans oublier ta petite balle molle que tu gardes dans ton giron pour reposer ta tête entre chaque étapes. Je reste derrière toi et je pouffe de rire à chacune des tes haltes en te voyant ainsi étalé de tout ton long, ta tête posée sur la petite balle, pendant quelques secondes et puis repartir, un sourrire collé sur tes lèvres.
Lola et moi, nous te regardons passer en nous disant que notre calvaire ne fait que commencer. Lola craint pour sa queue et pour sa nourriture et moi je crains tous les dangers de notre belle maison et pour la nourriture de Lola.
J'ai soigneusement commencé à protéger les prises, j'ai répertorié tous les coins dangereux qui bien sur sont tellement excitants pour toi. J'utilise mon super non, c'est dangereux!
Et toi, maïn ingele, tu avances un bras pour te tirer, un autre pour ton équilibre, tu avances un orteil pour te propulser et ton autre jambe pour te remettre en position initiale, tu poses ta tête sur la petite balle molle et tu avances un bras pour te tirer et malgré mes pires craintes, les histoires horribles d'accidents domestiques qui trottent dans ma tête, je te regarde passer avec tellement de fierté que je me dis que finalement ce calvaire à un goût de paradis.

mercredi 13 juillet 2011

Non coupable!

Grâce à ta marraine -c'est moi qui la remercie- mon non surpuissant, fonctionne enfin.

Non Samuel, tu ne peux pas toucher aux câbles de l'ordinateur, c'est dangereux!

Tu t'étends de tout ton long sur le sol, avec la maîtrise du gueule-en-terre bleu et tu cries de toutes tes forces, suivi d'un long sanglot plaintif et puis tu te retournes et cherches ta prochaine bêtise.

Merci Marraine, pour ce secret du non absolu enfin dévoilé.
Merci maïn fils, pour cette victoire personnelle avec un arrière-goût amer d'un soupçon de terrible culpabilité de bonne mère juive!

mardi 5 juillet 2011

Samuel, maman tente de dire non!

J'ai dit non!
Je suis le non! Je vis le non! Je ressens le non!
Le non est en moi, il me dévore, il me brûle la langue et les yeux. Le non me transporte, il me convainc, il viens du tréfond de mon âme.
J'ai dit non! Non, non, non!
Le non fait partie de moi, il vit dans mes peurs et dans mes combats. Mon doigt levé, c'est le non. Mes sourcils froncés, sont le non. Mon sale rictus, c'est le non! Mon non, respire à travers la foudre de Zeus, il jaillit des gayser millénaires, il coule le long des falaises d'un volcan en erruption. Mon non, c'est le tout, c'est le rien, c'est le néant, c'est le trou noir qui englobe tout, mon non c'est le giga tout!

Alors pourquoi tu te marres?

Mon non, il est TOUT sauf drôle!

Pigé?

...

Comment ça non?