dimanche 17 juillet 2011

Calvaire

J'admire ta technique si particulière pour avancer, maïn fils. Un bras pour te tirer, l'autre pour ton équilibre, un orteil pour te pousser et la jambe pour te remettre en position initiale. Sans oublier ta petite balle molle que tu gardes dans ton giron pour reposer ta tête entre chaque étapes. Je reste derrière toi et je pouffe de rire à chacune des tes haltes en te voyant ainsi étalé de tout ton long, ta tête posée sur la petite balle, pendant quelques secondes et puis repartir, un sourrire collé sur tes lèvres.
Lola et moi, nous te regardons passer en nous disant que notre calvaire ne fait que commencer. Lola craint pour sa queue et pour sa nourriture et moi je crains tous les dangers de notre belle maison et pour la nourriture de Lola.
J'ai soigneusement commencé à protéger les prises, j'ai répertorié tous les coins dangereux qui bien sur sont tellement excitants pour toi. J'utilise mon super non, c'est dangereux!
Et toi, maïn ingele, tu avances un bras pour te tirer, un autre pour ton équilibre, tu avances un orteil pour te propulser et ton autre jambe pour te remettre en position initiale, tu poses ta tête sur la petite balle molle et tu avances un bras pour te tirer et malgré mes pires craintes, les histoires horribles d'accidents domestiques qui trottent dans ma tête, je te regarde passer avec tellement de fierté que je me dis que finalement ce calvaire à un goût de paradis.

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