mardi 12 août 2014

Bon anniversaire Raphaël

Il y a un an, le huit août deux-mille treize, tu es arrivé a l'hôpital et Raphou était là dans mes bras. Je ne savais pas comment le tenir, je n'avais plus l'habitude d'un truc aussi petit. Toi tu lui avais caressé les joues et tu l'avais observé, tu l'as tout de suite aimé et tu as eu l'envie de le protéger quoi qu'il arrive, le protéger même de moi. Les jours ont passés et c'était difficile pour tout le monde, Raphou n'avait qu'une seule habitude, celle de pleurer ou plutôt de hurler, en continu, matin, midi, soir et toute la nuit.
On était harassés, tu t'en es pris plein la figure, on t'as souvent fait peser beaucoup de poids sur les épaules et on t'as donné toutes sortes de responsabilités pas du tout adaptées à ton âge.
On ne souriait plus, on ne rigolais plus et toi tu as assumé tout ça. Merci mon boubou. Merci d'avoir mené ta barque à bon port malgré les terribles tempêtes.

Et Raphou, si beau, si tendre Raphou, je devrait le remercier de nous avoir pardonné notre tristesse, notre colère et notre incompréhension face à sa souffrance.
Et Raphou, pour sa première année a fini de souffrir, Raphou, s'est affirmé son sale petit caractère qu'il tient de sa mère.
Raphou, c'est un petit soleil sauvage d'août, plein de vie et de bave.
Raphou, il a volé mon anniversaire et il est en train de voler mon deuxième cœur.