vendredi 28 octobre 2011

Non maman n'est pas grosse, elle est pratique!

Maintenant, je sais à quoi servent ces horribles hanches trop larges: porter les gros boubous-de-plus-de-dix-kilos sans trop forcer sur les bras et le dos.
Donc, merci Dieu -ou Dame Nature- de m'avoir pourvue de hanches bien larges et bien grasses, je suis à présent votre éternelle obligée. 

samedi 22 octobre 2011

Toi et nous au restaurant

Trois jouets par terre, le biberon d'eau renversé et plein d'eau sur la table, des bouts de viande hachée avec pâtes et salade sur toi, autour de toi, sur la chaise, sur la table et au sol, des miettes de hamburger à moitié machouillés sur la table, sous la table, sur toi et sur nous, le set de table machouillé, déchiqueté éparpillé dans un rayon de un mètre autour de toi, des traces grassouillettes de doigts, sur les chaises, sur la table, sur la décoration, sur nous, des bouts de salade dans nos cheveux, dans tes cheveux, autour de ta bouche, dans les plantes, sur nos voisins de table.
Je le jure, on était des gens propres avant!

mercredi 12 octobre 2011

Il a fêté son premier anniversaire

Mais pourquoi elle me fous cet ensemble ultra chic de bourge sur le dos?
Non, maman, pitier, pas le col roulé. Ah ben si, je vais devoir me le coltiner toute la journée ce col roulé!
Elle se rends compte que j'ai l'air d'un Lord Anglais perdu au vingt et unième siècle? Mais la dégaine quoi, et regarde-là, elle s'extasie avec marraine. Oh ça va les filles vous n'allez pas vous mettre à baver non plus!
Bon, d'accord, zen, je prends sur moi.
Merci mère!
Mais qu'est ce qu'elle à l'air excitée parce qu'on sonne à la porte?
C'est quoi ce débarquement? Et pourquoi ils me regardent tous comme ça? Et puis,... oh non pas les grosses bouches qui bavent, bwark! Maman, au secours! Ou est maman? Papa, au secours! Vite, papa sors moi de là.
Ah ben non, papa, finalement je crois que je vais rester, cette gentille dame -c'est quoi ton petit nom déjà- me files quelques miettes de sandwich au brie et miel. Non sérieusement papa, va voir ailleurs si j'y suis. Tiens ma jolie, tu me filerai pas aussi un peu de ce gâteau? Il parait que ça fait des mois que ma mère s'exerce à le faire!
C'est quoi ce monticule là bas? Papa, papa, papa?
On y va dis?
Oh trop exiting, du papier de toutes les couleurs. Quoi papa? Tu ne vois pas que je suis occupé avec ce super méga top bout de papier vert et rose? Pourquoi tu me montres ce bout de bois coloré? Non m'intéresse pas, je veux absolument terminer de jouer avec mon bout de papier vert et rose, alors de l'air!
Bon voilà j'ai fini, maintenant c'est quoi cette cabane? Quoi maman l'a faite pour moi? Ah, tu es vraiment sur que je dois rentrer dedans, questions risques, on est sur? Bon, si c'est pour faire plaisir à maman. Voilà maman regarde, je suis dans la cabane, et qu'est ce que je m'amuse, je passe la tête par la fenêtre et hop je rentre la tête. Mon D. elle est vraiment toute folle!
Eh là, toi, qu'est ce que tu rêves que tu vas rentrer dans ma cabane?  Apporte-moi un bout de gâteau vert, et on négocie les conditions d'entrée. Ca va, t'es copain maintenant, entre!
Bon, je suis repus moi, ou qu'il est mon bibi maintenant?
Quoi? Comment ça au lit? Ah non! Cousins, cousines, aidez-moi, je ne veux pas quitter ma cabane, mes gâteaux et mes cadeaux. Je veux encore, encore, enc... rzzzzzz

Samuel à fêté son premier anniversaire. Je crois qu'il ce qu'il va en retenir, ce sont les gâteaux, les sandwich, les papiers d'emballages de cadeaux et la cabane.
Je tiens malgré tout à préciser, qu'il a finit par se faire sortir de la cabane par cinq de ses cousins et cousines et que le pauvre à du se rabattre sur encore du gâteau et encore des bras et encore des bisous de toute sa famille.

mardi 11 octobre 2011

Bilan

Toute une année s'est écoulée depuis ce jour -merveilleux pour sur- où tu es né.
Il y a un an je me demandais qui tu seras. Pour ta première année, voici qui tu es: tu es celui que j'attendais et dont je n'aurai jamais oser rêver.
Je te découvre chaques jours et chaques jours je t'aime encore un peu plus. Je découvre ton caractère qui s'affirme, tes goûts et tes couleurs. J'aime te voir prendre des initiatives et t'élancer dans tes nombreuses avantures. Je t'écoutes attentivement quand tu sembles me raconter une histoire et je pouffes de rire devant tes mimiques et grimaces.
Je t'aime même quand tu voles la tutute des autres enfants, que tu chipes leur repas s'ils ont le malheur de finir après toi et j'adore te dire, que tu peux y arriver seul, quand tu te trouves devant une difficulté et que tu chouine avant même d'avoir essayé.
Je suis folle de ton sourire coquin quand tu sais que tu ne peux pas faire ce que justement tu es en train de faire.
J'aime découvrir jours après jour qui tu es en train de devenir.
Et par là, je me découvre moi-même, et ça me plais.
Je suis une maman, folle dingue de son garçon, capable de faire trois gâteaux différents en même temps -même pas Clougs- tout en faisant tourner le baby-cook et vissant la dernière charnière pour finir ta cabane pour ton anniversaire.
Je me suis découvert une sensiblité tactile que je ne me connaissait pas. Une tendresse également et une patience résistante à toutes épreuves.
Je redéfinis mes priorités et je relativise les épreuves de la vie.
Et puis j'ai découvert cet amour infini, ce truc qui te bouffes du matin au soir mais qui te laisse en permanence dans un état de douce euphorie.

Maintenant je sais que je pourrais mourir d'amour.

jeudi 6 octobre 2011

Super-pouvoirs

Quand j'étais petite, j'imaginais que mes parents étaient une sorte de super héro, du genre, les supers héros qui entendent et voient tout à distance et bien au-delà de l'infini. Ils étaient capables de m'entendre et de me voir à travers les cloisons quand discrètement, je rampais sans faire de bruit, hors de mon lit pour vérifier qu'ils étaient toujours là et par là résoudre un super mystère: existaient-ils quand je n'étais pas là -ça va hein, j'avais trois ans- Et puis, je ne sais pas comment -ah si c'est un super héro- mon père, m'interpellait en me disant, avec son lourd accent roumain Noémie, au lit avec toi!
Et là, forcée de constater que mes parents étaient incroyables, je pensais qu'ils n'étaient pas des supers héros mais des Dieux!

Trente ans plus tard, après t'avoir couché depuis un quart d'heure, nous entendons des bruits de chutes d'objets dans ta chambre. Délaissant ma télévision chérie, je monte d'un pas lours vérifier qu'il s'agit bien d'objets et non d'un corps tout doux de boubou. J'ouvre la porte d'un geste vif, tes jouets et tes livres explosés dans tous les coins de ta chambre et toi, pas un bruit, pas un mouvement.

Je rêve, tu fais semblant de dormir!

En un bond tu t'es relevé et tu as éclaté de rire! Au moment de te recoucher, j'ai vu dans ton regard, mais comment elle à su?

Que c'est bon, d'être le super héro de son fils!

Ou la Déesse, c'est selon!

mardi 4 octobre 2011

Happy Birthday

A cette heure-ci, il y a un an, je t'attendais dans cette chambre. Le docteur venait tout juste de me dire qu'on allait devoir provoquer les contractions. A cette heure, toi tu profitais de ces dernières heures de tranquilité. Il y a un an à la même heure, je me demandais encore qui tu étais et qui tu seras. Il y a un an, à cet instant précis, je ne pouvais pas imaginer que je t'aimerai à ce point.

Et nous voici, un an plus tard, toi à la crèche avec le gâteau que j'ai fais spécialement pour toi -une réplique du Cloug en meilleur- et moi derrière cet écran d'ordinateur. Plus que tout au monde, aujourd'hui j'aimerai être avec toi, partager ce moment que nous avions vécu ensemble, il y a tout juste un an.
Ce soir, maïn fils, je te donnes rendez-vous, juste toi, ton père et moi, aux environs de vingt heures quarante, pour une séance d'étouffade de bisous.

Et puis dans un an, à cette heure-ci, j'attendrai avec impatience notre séance d'étouffade de bisous annuelle de vingt heures quarante.