jeudi 15 décembre 2011

Cauchemards terrifiants

Un cri dans la nuit.
On déboule dans ta chambre.
Tu es là, assis, mélant cris et larmes.
Un cauchemard sans doute.
Avec des mots doux, des caresses et des bisous tu as fini par te rendormir.

Mais de quoi rêvent les bébés?
Et surtout au point de te faire hurler à ton réveil?

Un cauchemard sur la bouffe, je ne vois que ça!
Sans doute, as-tu rêvé d'une énorme platrée, dans une assiète en or. Un met fumant qui te chatoullais les narines. Tous tes sens en eveil, devaient te dire, de tendre la main et de l'attraper. Mais premier stress, tu n'arrive pas à l'atteindre et l'odeur commence à te persécuter l'odorat. Le fumet te fais saliver de plus en plus et tu sens que tu vas devenir fou. Finalement, on ne sait pas quel miracle mais tu arrives à atteindre la divine assiette mais tu n'as pas de cuillère. Ce n'est pas un problème pour toi; tu y plonges la main mais c'est trop chaud. Tu es obligé d'attendre un peu. Quand finalement la température du plat baisse suffisement pour te laisser y plonger la tête, un monstre, te retire l'assiette brutalement. C'est bien petit coeur, tu as bien mangé. Et là tu te réveilles en hurlant!

Il n'y a pas à dire, c'est terrible comme rêve!

mardi 6 décembre 2011

Vacances

J'ai eu droit à mes premières vacances: un samedi après-midi, une nuit et un dimanche matin, sans hommes.
Trop bien! J'ai flemmardé en pyjama et pantoufles, j'ai regardé la télé et zappé pendant des heures. Je n'ai mangé que des trucs sans vitamines, sans légumes, sans viandes et sans féculants. J'ai profité du silence.
J'ai fais la danse de je-suis-temporairement-seule-avec-moi-même-que-c'est-trop-bien, sauté sur les canapés, foutu le bordel dans la cuisine. J'ai aussi fait deux-trois machines, il fallait bien donner le change, c'était l'excuse pour rester à Bruxelles, seule.
Et puis vous êtes revenus, un peu plus-tôt que prévu. Ton père avait la mine de celui qui n'a plus dormi depuis quinze jour, toi tu hurlais parce que la route avait été longue et puis parce que t'avais sommeil et parce que t'avais faim et puis, parce que!
Nous avons laissé ton père bavant sur le canapé et ralant contre la reproduction de l'espèce humaine et tu t'es enfin calmé. J'ai calé mon nez dans ton cou, respiré ton odeur. C'est merveilleux que vous soyez de retour, c'est ennivrant de te sentir, c'est comme être seule et faire ce que je veux mais en mille fois mieux!

lundi 5 décembre 2011

Colère

Oh une lasagne! Maman a dit non. Alors je crie très très fort. Et puis là, je vais me mettre par terre, face contre terre. Ah oui pas oublier de hurler, de devenir tout rouge et de manquer de m'étouffer. Peut-être que le message passera mieux si je me mets à taper des pieds et des mains en même temps que hurler face contre terre.
C'est bizzare pourquoi je crie encore? bon eh bien, si je ne sais plus pourquoi je hurle tout en tapant des pieds et des mains, je suis sur que eux, ils savent, alors je continue! Tiens pourquoi je suis par terre roulé en boule alors qu'il y a un truc super intéressant sous la table? Oh papa, maman, regardez un bouchon... Je suis heureux!