mercredi 13 juin 2012

Ca sent le vécu

Ce que j'aime, c'est quand au plus profond de moi-même, je n'ai qu'une seule envie, t'étriper et qu'une personne que je ne connais pas, m'adresse un sourire complice et que ça me conforte dans le fait que, je ne suis pas la mère épouventable que je m'imagine être parfois!
Tu t'époumonnes en pleine rue, parce que tu veux venir dans mes bras mais que en fait, finalement non mais que si oui, de toute manière ce serait non mais que finalement non parce que oui c'est trop facile, alors que non tu veux marcher mais dans mes bras.
Alors je reste là, les bras croisés, à attendre que toi et toi-même, vous ayez résolu ce problème épineux de bras ou à pieds.
J'ai bien tenté le coup de j-te-chuchotte-à-l-oreille-un-truc-apaisant-pendant-que-tu-hurles mais comme tu as été déclaré déficient de trente-pour-cent à l'audition, c'était pisser au vent!
J'ai aussi tenté le coup de la distraction mais c'était pour toi et toi-même, un choix de plus dans la longue liste des ça-oui-peut-être-ça non.
Alors je n'ai plus bougé, en me disant, allez au diables méthodes des bouquins, c'est moi le chef!
La vérité, c'est que tu as finis par t'effondrer au sol, par cette pluie battante en plein milieu d'une immense flaque et que je me suis précipitée pour te prendre dans mes bras et que je t'ai serré très fort.
Puis je t'ai sermonné et c'est la que cette femme est arrivée avec son grand sourire complice, qui sentait bon le vécu!

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