mardi 6 septembre 2011

Hypochondriatite aïgue

Je ne me sens pas bien en ce moment, j'ai mal partout et je n'arrive pas à y faire face. On fait quelques analyses, quelques prises de sang mais mon tout petit -énorme- côté hypochondriaque ne peut s'empêcher de prendre le dessus: je vais mourrir, il ne me reste plus qu'une semaine à vivre.
Mais maintenant, tu es là, tu es entré dans ma vie et je ne veux plus mourrir.
Tu es en train de me guérir de mon hypochondriatite aïgue: je n'ai rien, juste un peu de fatigue et je serai toujours là pour toi, vaillante et forte.
Je n'ai plus peur d'avoir mal au doigt, d'avoir mal à l'oeil, je n'ai plus peur de ce qui pourrait m'arriver -ou pas-, je sais que quoi qu'il se passe, je n'aurai qu'une seule obsession: vivre. Vivre pour toi, pour moi, pour nous, pour notre famille.
Je veux t'aider pour tes premiers pas, te voir tomber de ton petit vélo et te soigner à coups de bisous-tout-doux, préparer ton cartable le 1er septembre 2013, pleurer avec les autres parents le jour où tu me lacheras la main pour la première fois, te gronder pour ton premier zero, rire des tes paroles d'enfants, encaisser ton premier je-veux-changer-de-maman, détester ta première petite amie, râler avec toi contre ton père, te voir changer, te voir te raser, piquer une crise quand je tomberai sur ton paquet de clopes caché dans ton tiroir à chaussette, discuter avec les voisins des problèmes des ados, vraiment haïr celle qui deviendra ta femme et puis l'aimer le jour où son ventre s'arrondira, aimer tes enfants et puis tes adolescents.
J'aurai toujours mal quelque part, au doigt ou à l'oeil mais ça, c'est une autre histoire car j'ai bien plus d'une semaine à vivre!

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